Facebook a annoncé vendredi que les comptes de l'ancien président américain Donald Trump seront gelés pendant deux ans, soit jusqu'au début de 2023.
Le géant des reseaux sociaux reproche au 45e president d’avoir attisé la violence avant l’assaut du 6 janvier au Capitole, qui avait fait six morts.
Passé ces deux ans, Facebook va se tourner vers des experts “pour évaluer si le risque s'est éloigné”, a écrit Nick Clegg, vice-président des affaires mondiales de Facebook, dans un blog.
L'ancien président a qualifié la décision de Facebook d'"insulte".
"Ils ne devraient pas être autorisés à s'en tirer avec cette censure et ce silence, et en fin de compte, nous allons gagner. Notre pays ne peut plus supporter cet abus !", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Aux États-Unis et au-delà, les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter sont devenus des outils indispensables aux hommes politiques pour faire passer leurs messages et recueillir des contributions financières de leurs sympathisants. Sans le mégaphone de Twitter et les appels de fonds ciblés que sa campagne a maîtrisés sur Facebook, M. Trump pourrait être sérieusement désavantagé par rapport à d'autres politiciens.
Début mai, un panel d’experts chargé d'examiner les décisions controversées de Facebook avait jugé que l'entreprise avait eu raison de bloquer l'ancien président. Le panel avait toutefois recommandé à Facebook de réexaminer la question "dans les six mois" .