Le nombre des affamés a baissé dans le monde au cours des deux dernières années, mais est en hausse dans certaines régions, y compris l’Afrique subsaharienne. C’est ce qui ressort du rapport 2012 sur la sécurité alimentaire publié aujourd’hui par la FAO.
Le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, a fait état, lors d’une conférence de presse, de 870 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde. En 2009, on comptait un milliard d’affamés. Entre temps, la FAO a changé sa manière de collecter les données, et procédé du coup à la révision de ses calculs depuis 1990 ; une opération qui a permis de déterminer qu’au cours des 20 dernières années, le nombre d’affamés a, en fait, baissé de plus de 100 millions dans le monde.
C’est une bonne nouvelle, mais ces chiffres restent encore trop élevés, a dit le directeur général de la FAO en déplorant un ralentissement de cette tendance positive.« Plusieurs facteurs peuvent expliquer cela, le plus important étant le ralentissement de l’économie, qui signifie moins d’emplois et des revenus plus bas. Il y a également la hausse des prix des produits alimentaires, spécialement la flambée des prix observée au cours des récentes années, et qui affecte les plus pauvres tant du côté des consommateurs que des producteurs », a déclaré José Graziano da Silva.
Le rapport 2012 sur la sécurité alimentaire met aussi en évidence un progrès inégal dans la lutte contre la faim. Ainsi, le nombre d’affamés a diminué de plus de 80 millions en Asie de l’est alors qu’il s’est accru de plus 60 millions en Afrique subsaharienne.
Pour Kostas Stamoulis, directeur de la division de l’économie du développement agricole de la FAO, le nouveau système de collecte de données de cette agence onusienne rend plus fiables les statistiques en matière de famine.
« La FAO a le mandat et la responsabilité de fournir à ses Etats membres et à la communauté internationale des chiffres généraux sur la famine reflétant les derniers progrès méthodologiques et les dernières données», a-t-il expliqué.
852 millions d’affamés vivent dans les pays en développement, en majorité en Asie du sud et de l’est et en Afrique subsaharienne.
Le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, a fait état, lors d’une conférence de presse, de 870 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde. En 2009, on comptait un milliard d’affamés. Entre temps, la FAO a changé sa manière de collecter les données, et procédé du coup à la révision de ses calculs depuis 1990 ; une opération qui a permis de déterminer qu’au cours des 20 dernières années, le nombre d’affamés a, en fait, baissé de plus de 100 millions dans le monde.
C’est une bonne nouvelle, mais ces chiffres restent encore trop élevés, a dit le directeur général de la FAO en déplorant un ralentissement de cette tendance positive.« Plusieurs facteurs peuvent expliquer cela, le plus important étant le ralentissement de l’économie, qui signifie moins d’emplois et des revenus plus bas. Il y a également la hausse des prix des produits alimentaires, spécialement la flambée des prix observée au cours des récentes années, et qui affecte les plus pauvres tant du côté des consommateurs que des producteurs », a déclaré José Graziano da Silva.
Le rapport 2012 sur la sécurité alimentaire met aussi en évidence un progrès inégal dans la lutte contre la faim. Ainsi, le nombre d’affamés a diminué de plus de 80 millions en Asie de l’est alors qu’il s’est accru de plus 60 millions en Afrique subsaharienne.
Pour Kostas Stamoulis, directeur de la division de l’économie du développement agricole de la FAO, le nouveau système de collecte de données de cette agence onusienne rend plus fiables les statistiques en matière de famine.
« La FAO a le mandat et la responsabilité de fournir à ses Etats membres et à la communauté internationale des chiffres généraux sur la famine reflétant les derniers progrès méthodologiques et les dernières données», a-t-il expliqué.
852 millions d’affamés vivent dans les pays en développement, en majorité en Asie du sud et de l’est et en Afrique subsaharienne.