Le Chilien qui était président du groupe d'évaluation des Mondiaux-2018 et 2022, ne pourra exercer aucune activité liée au "sport roi" pendant sept ans.
La Fifa n’a donné aucun détail quant aux raisons exactes qui l'ont conduite à sanctionner l'ex-président de la Fédération chilienne de football.
"De plus amples informations seront communiquées après la prise d'effet de la décision définitive", indique la Fifa sur son site internet, tout en rappelant les grandes lignes de l'article 36 qui pourraient concerner les contrevenances de M. Mayne-Nicholls.
"Les membres de la commission d'éthique et des secrétariats sont tenus de garder le secret sur tout ce dont ils ont pris connaissance dans le cadre de leurs fonctions: notamment faits et contenu des enquêtes, délibérations et décisions prises, ainsi que toute donnée personnelle à caractère privé en vertu du règlement de la Fifa sur la protection des données", est-il notamment indiqué.
Toujours selon cet article, "les membres de la commission d'éthique ne peuvent faire la moindre déclaration en relation avec les procédures en cours devant la commission d'éthique. Seules les décisions définitives déjà notifiées à leurs destinataires peuvent être rendues publiques".
Enfin, "en cas d'infraction du présent article par un membre de la commission d'éthique, ledit membre doit être suspendu par la commission de discipline de la Fifa jusqu'au prochain Congrès", est-il rappelé.
Agé de 54 ans, Harold Mayne-Nicholls se voit pourtant infliger une bien plus lourde sanction dans le cadre de sa fonction passée de président du groupe d'évaluation des Mondiaux-2018 et 2022, pour laquelle il faisait précisément l'objet d'une enquête depuis l'automne dernier.
Ancien membre du comité technique de la Fifa, il avait un temps envisagé de se présenter à la présidence de l'instance mondiale, avant de finalement renoncer.
Avec AFP