Leader avec 52 points, le Real ne compte qu'une petite longueur d'avance sur le FC Barcelone (2e, 51 pts) et trois sur le Séville FC (3e, 49 pts) avant ce match de la 16e journée, décalé en décembre pour permettre au club merengue de disputer et de remporter le Mondial des clubs.
L'enjeu est crucial: en cas de victoire à Valence, puis à Vigo (date restant à fixer), l'équipe de Zinédine Zidane pourrait prendre sept longueurs d'avance en tête. Un gouffre à ce stade de la saison, et un coup de fouet à ses ambitions de remporter la Liga pour la première fois depuis 2012.
"Mercredi, c'est un match important parce qu'il n'y a que deux équipes qui peuvent marquer des points", a souligné Zidane.
Ces derniers jours, le technicien français a eu la satisfaction de voir l'infirmerie se vider de ses derniers blessés. L'attaquant Gareth Bale a notamment réussi un retour remarqué en marquant samedi dernier contre l'Espanyol Barcelone (2-0) pour sa reprise après trois mois de blessure.
Avec ces renforts et avec sa dynamique récente (4 victoires sur les quatre dernières journées), le Real semble particulièrement affûté.
Mais ses ambitions pourraient être contrariées au fil d'une semaine rythmée par deux déplacements dans la région valencienne: après le match en retard de mercredi, il y aura dimanche une visite à haut risque à Villarreal, meilleure défense de Liga (15 buts encaissés).
En outre, affronter le Valence CF mercredi au stade Mestalla ne sera pas de tout repos même si le club "che" (15e, 23 pts) vit une saison mouvementée avec trois entraîneurs successifs. Les Valenciens ont d'ailleurs redressé leur trajectoire depuis quelques semaines et viennent de dompter l'Athletic Bilbao (2-0), un prétendant à l'Europe.
Le Real, lui, est d'attaque: l'équipe de Zidane vient d'enchaîner 42 matches officiels avec au moins un but inscrit, nouveau record du club. Et le retour de Bale permet d'espérer la reformation du trio offensif "BBC" (Bale-Benzema-Cristiano Ronaldo), une arme idéale pour frapper fort mercredi.
"Ce qui est intéressant, c'est qu'on a beaucoup de patience dans notre jeu", a analysé Zidane. "C'est bien d'alterner la patience et de pouvoir accélérer quand on doit le faire. On l'a fait 42 fois et j'espère que ça va continuer pour poursuivre notre belle série."
Avec AFP