"Il sera aligné ce soir devant le Honduras, chacun prendra ses responsabilités", a déclaré Marcel Bafau à l'AFP. Au coeur de cet imbroglio, il y a les textes de la Fifa qui interdisent à un joueur d'évoluer avec deux sélections différentes. Or Malouda a déjà porté 80 fois le maillot de l'équipe de France.
Mais, saisie par la Concacaf (Confédération d'Amérique du Nord, centrale et Caraïbes, instance de tutelle de la Gold Cup) du cas Malouda, la Fifa, qui ne reconnaît pas la Guyane, avait dégagé en touche.
"Nous avons bien été contactés par la Concacaf sur la question de l'éligibilité du joueur Malouda (...) Comme la Guyane est membre de la Concacaf et pas de la Fifa, et que la Gold Cup relève de la Concacaf, c'est à cette dernière de prendre la décision", avait ainsi déclaré l'instance mondiale la semaine dernière à l'AFP.
Victor Montagliani, président de la Concacaf, s'était contenté en conférence de presse d'un "nous respectons les règles très claires de la Fifa", lourd de sous-entendus. Et Malouda n'avait donc pas disputé le match d'ouverture des Guyanais dans la nuit de vendredi à samedi dernier à New York, perdu face au Canada (4-2).
"Nous sommes remontés dans la mesure où ça fait un moment qu'on demande à la Fifa de régler les problèmes des départements d'Outre-mer. D'autres pays, comme la Nouvelle-Calédonie, ont été reconnus par la Fifa, et il n'y a pas tout ce ramdam-là, sauf pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane", proteste M. Bafau.
La sélection guyanaise participe pour la première fois à la Gold cup, qui permet au vainqueur de participer à la Coupe des Confédérations.
Avec AFP