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Le choc Naples-Lazio en Série A; la Juve aux aguets


Marek Hamšík de Naples (D) tente un tir que Kostas Manolas Roma essaie d'arrêter lors d'un match entre Naples et Rome, Naples, Italie, 13 décembre 2015.
Marek Hamšík de Naples (D) tente un tir que Kostas Manolas Roma essaie d'arrêter lors d'un match entre Naples et Rome, Naples, Italie, 13 décembre 2015.

Naples aura fort à faire samedi pour maintenir son rang de leader face à une équipe ayant à coeur de se relancer lors de cette 24e journée de Série A, tandis qu'une Juventus en pleine confiance se rend vendredi à Florence avant d'accueillir Tottenham en Ligue des champions.

Déjà à 14 longueurs de Naples, la Lazio a grand besoin de faire le plein de points après ses deux défaites face à l'AC Milan et au Genoa, faute de quoi l'équipe de Simone Inzaghi pourrait voir l'Inter Milan ou l'AS Rome lui ravir sa 3e place sur le podium.

Et l'équipe romaine aura à coeur de laver l'affront d'une défaite blessante 4-1 subie face à Naples lors de la phase aller au stade Olympique.

Mais alors que son équipe ne compte qu'un point d'avance sur son dauphin turinois, Maurizio Sarri se souviendra forcément que la Lazio a infligé au sextuple tenant du titre l'une de ses deux seules défaites en championnat cette saison.

L'homme à l'éternel jogging, qui fume comme un pompier, jure comme un charretier et n'a jamais joué pro, célèbrera samedi sur le banc son 100e match de Serie A en tant qu'entraîneur.

. La Juve la tête ailleurs ?

Dès vendredi, une Juventus boostée par son exercice de démolition face à Sassuolo -- 7-0 avec un triplé de l'Argentin Gonzalo Higuain en 20 minutes -- se rendra en Toscane affronter une Fiorentina (11e) plutôt inconstante cette saison.

"Nous ne devons pas avoir peur", a déclaré le défenseur florentin Davide Astori, qui veut s'appuyer sur la victoire engrangée la semaine dernière à Bologne.

"S'ils sentent que nous sommes inquiets, bye bye, on est mort", a-t-il ajouté, pointant Higuain comme le principal danger. "Il est sans pitié, si tu lui laisses juste 30 cm d'espace, tu es foutu".

En face, Massimiliano Allegri a assuré jeudi que ses joueurs ne se laisseraient pas perturber par leur 8e de finale européen à venir.

"Pour l'instant, nous ne pensons qu'à la Fiorentina. Pour eux, c'est un match d'une grande rivalité, vécu chaque année avec envie et enthousiasme pour battre la Juve. Nous affronterons une équipe de qualité", a prévenu l'Italien qui vise une 8e victoire d'affilée, malgré les absences pour blessure de Blaise Matuidi, Paulo Dybala, Juan Cuadrado et Benedikt Höwedes.

. Duel à distance pour la C1

Au pied du podium, l'Inter Milan (4e) et l'AS Rome (5e) continuent de se disputer la dernière place qualificative pour la Ligue des champions, avec plus ou moins de réussite ces derniers temps.

Les nerazzurri restent sur 10 matches consécutifs sans victoire toutes compétitions confondues, avec seulement cinq buts marqués et six points pris en huit matches de Serie A.

Mais le capitaine Mauro Icardi devrait être de retour contre Bologne (12e), après avoir manqué le match nul contre Crotone en raison d'une blessure musculaire.

La Roma a pour sa part déjà montré des signes de reprise après une période creuse à Noël: les giallorossi ont remporté leur première victoire de l'année le week-end dernier à Vérone.

Leur menu s'annonce en plus léger puisqu'ils affrontent la lanterne rouge Benevento, dont l'entraîneur Roberto De Zerbi lui-même voit mal partie malgré le récent recrutement de Sandro et Bacary Sagna.

"Si nous pouvons ramener ces joueurs à leur meilleure condition, ils seront essentiels pour nous", a-t-il déclaré. "Mais ce n'est pas le moment idéal pour affronter une grande équipe comme la Roma".

Quant à l'AC Milan, dont le directeur Massimiliano Mirabelli a loué l'entraîneur Gennaro Gattuso pour avoir enfin "fait du Milan une équipe", il va poursuivre ses efforts pour retrouver le niveau européen sur le terrain de SPAL (18e).


Avec AFP

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