"Le football féminin aura atteint de nouveaux sommets sous son leadership", poursuit l'instance, alors que la bonne tenue du Mondial féminin en Australie et Nouvelle-Zélande (20 juillet-20 août) est le dernier grand objectif de la dirigeante.
Fatma Samoura a choisi de couper court aux "spéculations sur (son) poste" en anticipant l'annonce de sa démission, qu'elle prévoyait d'officialiser "la semaine prochaine" auprès du Conseil de la Fifa, expliquant vouloir se consacrer à sa famille l'année prochaine.
La Fifa n'a donné aucune indication sur sa succession, alors que la N°2 est apparue pendant sept ans aussi consensuelle et discrète que Gianni Infantino s'est fait tonitruant et clivant, multipliant les propositions de réformes - parfois inabouties, comme le passage à un Mondial biennal - et les déclarations controversées.
"Rejoindre la Fifa a été la meilleure décision que j’ai prise dans ma vie. Je suis heureuse d'avoir dirigé une équipe aussi diverse", a commenté la Sénégalaise, nommée sans expérience du sport ou des droits TV mais avec un long parcours de diplomate.
Quadrilingue - un atout majeur dans l'instance aux 211 fédérations membres -, Fatma Samoura avait jusqu'alors réalisé l'essentiel de sa carrière aux Nations unies, comme coordinatrice humanitaire, notamment à Djibouti, au Cameroun, Tchad, Guinée, à Madagascar et au Nigeria.
Elle avait succédé au Français Jérôme Valcke, balayé par la série de scandales de corruption qui ont aussi emporté l'ancien président de la Fifa Sepp Blatter, pour incarner la "nouvelle Fifa" voulue par Gianni Infantino.
"Aujourd'hui, notre instance est mieux dirigée, plus ouverte, plus fiable et plus transparente", a d'ailleurs assuré Fatma Samoura mercredi.
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