Le président de la Confédération africaine de football (CAF) est arrivé lundi au Cameroun, où doit se tenir la Coupe d'Afrique des nations (9 janvier - 6 février), évoquant devant la presse sa volonté de faire de la CAN "un succès".
Cette venue survient alors que se répand la rumeur insistance d'une annulation ou d'un nouveau report de la compétition phare du football sur le continent en raison de la pandémie de Covid-19.
Patrice Motsepe, le président de la CAF, doit rencontrer le président camerounais Paul Biya et visiter le stade d'Olembé, à Yaoundé, où doit se dérouler le match d'ouverture de la compétition, selon la Fédération camerounaise de football sur sa page Facebook.
"Nous sommes très clairs en ce qui concerne notre engagement à faire [de la CAN] un succès au Cameroun", a déclaré à la presse Patrice Motsepe.
La semaine dernière, l'Association européenne des clubs (ECA) avait menacé de ne pas libérer les joueurs internationaux pour la CAN, s'inquiétant du protocole sanitaire de l'épreuve sur fond de pandémie.
Jeudi, le gouvernement et la CAF ont donc annoncé que les supporteurs devront être entièrement vaccinés et présenter un test négatif pour assister aux matches de la compétition.
Mais l'ECA pointait surtout le risque d'une absence des internationaux plus longue que la période de mise à disposition prévue, en raison des "quarantaines et restrictions de déplacement" liées notamment à l'émergence du variant Omicron du coronavirus.
L'envoi de ce courrier de l'ECA à la Fifa est intervenu alors que s'accumulent les rumeurs autour d'une éventuelle annulation de la CAN, ou bien d'un nouveau report du tournoi, initialement programmé en 2021 mais repoussé d'un an en raison de la pandémie.
Le 21 septembre 2014, à Addis Abeba, le Cameroun avait été désigné pays-hôte de la CAN-2019. En janvier 2019, la CAF avait estimé que le pays des Lions indomptables n'était pas prêt pour accueillir la compétition et en avait attribué l'organisation au pied levé à l'Egypte. La CAN devait finalement se tenir au Cameroun en 2021 mais avait été repoussée d'un an en raison de l'épidémie de coronavirus.