Dès le 4 mai, "les entraînements seront autorisés, mais sans rassemblement et à huis clos" pour les sports individuels, a dit Giuseppe Conte lors d'une allocution destinée à détailler son plan de redémarrage du pays.
En revanche, pour les sports collectifs, ce "feu vert" ne sera donné que le 18 mai, a-t-il ajouté.
Une décision quant à une reprise des compétitions interrompues par le confinement du pays, n'a en revanche pas été prise.
Concernant le championnat de foot italien, à l'arrêt depuis le 9 mars, M. Conte a simplement indiqué que la Serie A "ne reprendra que lorsque que les conditions de sécurité seront réunies".
Passion nationale en Italie, le football professionnel a répété à plusieurs reprises sa volonté de finir la saison en cours. Jeudi, la fédération a réaffirmé sa détermination à reprendre la compétition et sa volonté de repousser "au 2 août la fin de la saison sportive 2019-2020".
Mais selon un sondage rendu public dimanche par l'agence AGI, deux Italiens sur trois sont hostiles à une reprise des compétitions de football en raison de la situation sanitaire dans ce pays qui est un des plus durement touchés au monde par la pandémie, avec près de 27.000 morts.
Un sur deux y reste hostile même si cela devait se faire à huis clos. Et cette opposition majoritaire concerne aussi les supporteurs de football.
Ce jeudi, le président de la Ligue allemande Christian Seifert a indiqué que la Bundesliga, à l'arrêt depuis la mi-mars, était "prête" à reprendre le 9 mai, si les autorités allemandes donnaient leur feu vert.
L'UEFA a de son côté fait savoir que les places dans les compétitions européennes devraient être attribuées au "mérite sportif", coupant ainsi court au scénario d'une "saison blanche" qui aurait vu les clubs ayant participé à la Ligue des champions 2019-2020 automatiquement reconduits pour la prochaine édition.
La confédération européenne continue de pousser pour "achever les compétitions nationales actuellement suspendues".