"Nous avons décidé que tout le personnel non-joueur, qu'il soit à temps plein ou au chômage partiel recevra 100% de son salaire mensuel en avril et en mai. Seul le conseil d'administration subira (une) baisse de salaire" de 20%, écrivent les Spurs dans leur communiqué.
"En regard de la réaction des supporters concernant ce programme, il n'est plus dans nos intentions d'utiliser le plan de sauvegarde de l'emploi face au coronavirus (CJRS) qui court jusqu'à fin mai", poursuit le club londonien.
Tottenham avait annoncé fin mars qu'il comptait profiter du programme gouvernemental de chômage partiel pour que ses employés non-joueurs ou son staff technique reçoivent 80% de leur salaire, à concurrence de 2.500 livres mensuels (2.800 euros), grâce au programme gouvernemental.
Cette décision du club londonien avait été très vivement critiquée, que ce soit par le monde politique, sportif ou même les supporteurs, d'autant que les joueurs continuent, eux, à être payés normalement.
Le même jour, Tottenham avait publié un bénéfice avant impôts de 87,4 millions de livres (près de 100 M EUR) pour 2018/2019, plus que ceux de Liverpool et des deux clubs de Manchester cumulés, à la suite d'une année exceptionnelle ponctuée par une finale de Ligue des champions.
Pour le moment, Newcastle, Bournemouth, Norwich et Sheffield United sont les quatre clubs de Premier League à avoir placé une partie de leurs employés dans le programme gouvernemental.
Liverpool avait annoncé dans un premier temps son intention d'en faire de même avec une partie de ses salariés avant de se rétracter rapidement et de s'en excuser face aux réactions indignées des supporteurs et d'anciennes gloires comme Jamie Carragher et Stan Collymore.