L'USMA, l'un des clubs les plus populaires et les plus titrés d'Algérie (six titres de champion et huit coupes nationales depuis 1962), dispute sa première finale continentale, après avoir calé en demi-finales de la C1 en 1997 et 2003, et au même stade de la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe en 2002.
Pour espérer succéder au palmarès à une autre équipe algérienne, l'ES Sétif, le club algérois compte prendre une option dès l'aller dans son fief de Bologhine où il est habituellement intraitable, avant le match retour à Lubumbashi le 8 novembre.
Problème, les Rouge et Noir seront privés de leurs deux meilleurs buteurs dans le tournoi : Youcef Belaili, suspendu deux ans de toutes compétitions nationales et internationales pour dopage, et Rabie Meftah, suspendu deux matches. Et un autre attaquant, Oussama Derfalou, est blessé...
Les adversaires "ont deux pieds, deux mains et un cerveau. Maintenant, il faut que notre cerveau soit plus rapide que le leur", estime l'entraîneur Miloud Hamdi, qui avance que "pour certains joueurs qui ont la trentaine, ce sera le match de leur vie".
Le Tout-Puissant Mazembe, quadruple vainqueur de la C1 (1967, 1968, 2009, 2010) et finaliste malheureux de la Coupe de la CAF en 2014, compte bien décrocher sa cinquième couronne et ainsi égaler le Zamalek au palmarès, derrière un autre club égyptien, Al Ahly (8 sacres).
Le club de RD Congo est la seule équipe africaine à avoir atteint la finale de la Coupe du monde des clubs, en 2010, où il s'était incliné face à l'Inter Milan (3-0).
Depuis deux ans, les Corbeaux sont entraînés par le Français Patrice Carteron. Seuls trois joueurs sont congolais : l'emblématique gardien Robert Kidiaba (39 ans), devenu célèbre pour sa célébration "tape-cul", Joël Kimwaki et Jean Kasusula. Ils ont fini troisièmes de la Coupe d'Afrique des nations cette année en Guinée équatoriale avec la RDC.
La star est le milieu offensif zambien Rainford Kalaba, alors que Roger Assale et Mbwana Samatta ont chacun inscrit cinq buts dans la compétition.
Le club est détenu depuis 1998 par Moïse Katumbi, richissime homme d'affaires qui vient de démissionner du poste de gouverneur du Katanga en se plaçant dans l'opposition au président congolais Joseph Kabila, et qui fait figure de présidentiable.
Avec AFP