Les "terroristes" ont "tué sans pitié, anéantissant 130 vies", a déclaré M. Valls, en défendant devant les sénateurs la prolongation de l'état d'urgence en vigueur depuis les attentats.
L'entourage du chef du gouvernement a confirmé à l'AFP qu'il s'agissait d'une révision à la hausse du précédent bilan de 129 morts, à la suite du décès jeudi d'un blessé hospitalisé.
Les attentats du 13 novembre, contre la salle de concert parisienne du Bataclan, des cafés et restaurants de l'est de la capitale et aux abords du Stade de France, dans la banlieue nord de Paris, ont également fait environ 350 blessés.
"Beaucoup luttent encore contre la mort", a souligné Manuel Valls devant les sénateurs.
"L'état d'urgence a été une réponse immédiate, puissante, efficace, pour protéger nos concitoyens, pour stopper les individus fanatisés, les criminels qui veulent s'en prendre à notre pays, à ses valeurs; s'en prendre à notre démocratie", a-t-il déclaré, dans son discours défendant le projet de loi sur l'état d'urgence.
Ce dernier, adopté à la quasi-unanimité jeudi par les députés, propose notamment la prolongation pour trois mois de l'état d'urgence à compter du 26 novembre. Et des mesures élargissant l'assignation à résidence et permettant la dissolution de groupes ou associations liées à des mosquées ou lieux de prière radicaux.
Avec AFP