"Pas qu'au Nigeria, mais dans toute l'Afrique, il est très très très difficile pour les jeunes filles de jouer au football. C'est un grand défi. Les parents souvent ne l'autorisent pas. Ca été le cas dans ma communauté. C'était une décision difficile pour moi", a raconté la joueuse de 25 ans.
"Je suis heureuse d'avoir surmonté tout ça. Si certaines trouvent dans mon parcours des raisons d'espérer, si ça les pousse à croire en elles-mêmes, ça sera ma plus grande joie. Je pourrais me dire que j'ai réussi quelque chose même si ma carrière s'arrête aujourd'hui", a-t-elle ajouté sur le sujet.
Elle a aussi évoqué son maquillage qui suscite quelques polémiques sur les réseaux sociaux au Nigeria. "Je suis la même personne en dehors et sur le terrain. J'aime me maquiller quand je joue. Beaucoup de gens stigmatisent le football féminin en nous disant qu'on ressemble à des hommes. J'aime bien changer d'allure, car je sais que je suis unique ! Ca ne changera rien à ma personnalité ou à mes performances."
Le Nigeria affronte la France lundi à Rennes pour tenter d'arracher un billet pour les 8es de finale de la Coupe du monde féminine de football.