Eyad Al-Arfi a attenté à sa vie "en ingérant des antidépresseurs et se trouve actuellement aux urgences", mais il semble "tiré d'affaire", selon Me Dimitri Debord.
Ce sont ses co-détenus de la maison d'arrêt de Bois d'Arcy qui ont alerté les surveillants, selon le conseil.
La justice française avait donné son feu vert jeudi matin à l'extradition de cet homme de 54 ans vers la Suisse.
L'ancien diplomate avait été poursuivi pour le viol à Genève en 1997 d'une femme de 60 ans qu'il avait également torturée. Les autorités helvétiques avaient demandé la levée de son immunité diplomatique, mais Eyad Al-Arfi avait entre-temps été rappelé par le gouvernement syrien.
Arrêté en Allemagne en 1998, il avait été remis à la Suisse. Mais libéré sous caution, il avait pris la fuite et avait été condamné par contumace en 2001 à 13 ans de prison par la justice suisse.
L'ancien diplomate a finalement été interpellé en décembre à Versailles, à l'ouest de Paris, où il résidait sous une fausse identité, avec sa femme française et leurs enfants.
Il est "dévasté, éteint", avait indiqué jeudi Me Debord à l'AFP. "Il avait refait sa vie et il pensait vraiment qu'il allait pouvoir passer outre à sa condamnation".
Avec AFP