Il a été accueilli jeudi à l'aéroport international de Cotonou par son homologue béninois Thomas Boni Yayi et par le Premier ministre Lionel Zinsou.
Avant de quitter la France, M. Hollande a exhorté Athènes, désormais en défaut de paiement vis à vis du Fonds monétaire international (FMI), et ses partenaires européens à parvenir à un accord "tout de suite" sur un nouveau plan d'aide.
Mais son appel n'a pas été entendu par les ministres des Finances de l'Eurogroupe, qui ont décidé d'attendre les résultats du référendum qui doit avoir lieu en Grèce dimanche pour reprendre les discussions.
Au Bénin, où il est le premier président français à effectuer une visite d'Etat depuis celle de François Mitterrand en 1983, M. Hollande devrait s'attacher à souligner l'exemple de démocratie que représente ce petit Etat côtier ouest-africain qui a connu trois alternances démocratiques depuis 1990.
Outre un entretien avec M. Boni Yayi, il doit prononcer une allocution devant les parlementaires et d'autres personnalités du pays.
Alors que sa venue intervient moins de deux semaines après la nomination comme Premier ministre de l'homme d'affaires franco-béninois Lionel Zinsou, un proche du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, l'entourage de M. Hollande rejette tout soupçon d'ingérence de la France, soulignant que cette visite était programmée "bien avant" le changement de gouvernement.
M. Hollande visitera deux sites présentés comme des modèles de coopération: un laboratoire de recherche franco-béninois testant un nouveau vaccin contre le paludisme, ainsi qu'une "Bluezone", centre d'activités entièrement autonome sur le plan énergétique grâce à un parc de panneaux solaires créé par le groupe français Bolloré.
Il doit décoller jeudi en début d'après-midi pour Luanda (Angola).
Avec AFP