Cette interpellation est la deuxième après celle du tireur, un adolescent de 16 ans. Le lycéen, apparemment motivé par les mauvaises relations qu'il entretenait avec d'autres élèves, a ouvert le feu jeudi dans son lycée de Grasse (sud-est).
La fusillade a fait en tout 14 blessés légers --blessés par les tirs ou indirectement--, dont le proviseur de l'établissement. Son auteur a été interpellé sans opposer de résistance et a "commencé à parler" en garde à vue, selon la source proche de l'enquête.
Trois adolescents et le proviseur du lycée étaient toujours hospitalisés vendredi matin.
"Peur au lycée": la Une du quotidien Parisien/Aujourd'hui en France vendredi traduit le choc provoqué par cette fusillade, dans un pays placé sous le régime exceptionnel de l'état d'urgence depuis une vague d'attentats jihadistes sans précédent en 2015 et 2016.
"Aucun lien ne peut être envisagé avec une entreprise terroriste", a cependant affirmé jeudi la procureure de Grasse, Fabienne Atzori.
"Il s'agit visiblement de l'acte fou d'un jeune homme fragile et fasciné par les armes à feu", a estimé la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem.
Des armes de poing et des grenades --sans doute des grenades à plâtre-- ont été découvertes sur le jeune homme, sans que leur dangerosité ait été évaluée dans l'immédiat. Un engin explosif artisanal a été retrouvé dans son sac à dos avant d'être désamorcé dans l'établissement.
Sur des comptes Facebook, Twitter et Youtube correspondant au nom du suspect, on pouvait voir plusieurs photos et vidéos de tueries comme celle de Columbine aux Etats-Unis, une fusillade dans un lycée du Colorado qui avait 13 morts en 1999, ainsi qu'une vidéo d'une personne avec un masque de clown brandissant un pistolet.
Avec AFP