Les chefs d’Etat et de gouvernement du G20 ont souligné la nécessité d’accroitre les ressources du Fonds monétaire international pour faire face à la crise de la dette en Europe. Toutefois, la forme que revêtirait l’appui du FMI reste incertaine au moment où les principales économies mondiales, comme les Etats-Unis et la Chine, font face à leurs propres problèmes. Le président Sarkozy
Les efforts en vue de contenir la crise de la dette grecque ont dominé la deuxième journée des travaux du G20, même après la décision du Premier ministre grec George Papandreou d’abandonner son projet de référendum sur le plan de sauvetage européen en faveur de son pays.
« En ce qui concerne l’Europe, nous sommes venus à Cannes discuter avec nos amis européens comment ils pourront avancer et bâtir sur le plan convenu la semaine dernière en vue de résoudre la crise. Les événements des dernières 24 heures en Grèce ont souligné l’importance de mettre en œuvre ce plan aussi entièrement et aussi rapidement que possible, a déclaré le président Barack Obama, qui s’est dit persuadé que l’Europe a la capacité de relever ce défit. Le chef de l’exécutif américain a expliqué que l’économie de son propre pays connait des difficultés et que la seule solution et de prendre des mesures en vue de relancer la croissance.
Il a par ailleurs salue la Chine pour avoir accepté de booster son économie afin d’engendrer d’important surplus dans les échanges extérieurs, ce qui aura un impact positif sur les commerce américain. Sous la pression des Etats-Unis et d’autres pays, l’Italie a convenu de faire surveiller la mise en œuvre de ses mesures d’austérité par le FMI.
Le sommet du G20 a, par ailleurs, souligné « le rôle crucial de l’aide publique au développement pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement, appelant les pays développer à honorer les engagements dans ce sens. » Les discussions ont porté sur les financements innovants, notamment les options présentées par le patron de Microsoft, Bill Gates.