"L’analyse de la situation en Gambie fait état des violations des droits humains commis contre les opposants politiques et les journalistes. Ils sont battus par les forces de l’ordre et/ou emprisonnes. Des organes de presse sont fermées et les manifestations sont prohibées”, dénonce, à VOA Afrique Steve Cockburn, directeur régional adjoint d’Amnesty en Afrique Centrale et de l’Ouest, qui dénonce “un contexte très difficile a six mois des élections”.
Open Society Foundation, le Forum des Organisations de la société Civile en Afrique de l’Ouest, la Coalition pour le changement en Gambie, Article 19 et Amnesty International comptent faire un plaidoyer visant à inscrire dans l’agenda de Dakar « le bilan déplorable des droits humains en Gambie et contraindre ce pays à respecter les droits fondamentaux ».
"En tant qu'Etat membre de la CEDEAO, la Gambie peut être contrainte par ses pairs à respecter son obligation de respecter les traités qu'elle a signés et qui l'obligent à respecter les droits des personnes qui habitant sur son territoire", martelé Steve Cockburn à VOA Afrique.