Ces manifestants s'en sont pris à la fois aux gouvernements de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas en charge d'une partie de la Cisjordanie et du Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza.
Ils ont dénoncé les coupures quotidiennes de courant et la montée du chômage qui affectent cette enclave déjà miséreuse.
Les deux millions d'habitants de la bande de Gaza sont soumis depuis dix ans à un rigoureux blocus d'Israël, qui justifie cette mesure par le fait d'empêcher ainsi le Hamas de mener des attaques contre le territoire israélien.
Ce blocus se double d'une fermeture quasi permanente depuis 2013 par l'Egypte de sa frontière avec l'enclave palestinienne.
Les coupures d'électricité sont le résultat direct d'un conflit entre l'Autorité palestinienne et le Hamas.
L'Autorité palestinienne a toutefois annoncé mercredi qu'elle acceptait à nouveau de payer l'électricité pour Gaza, six mois après avoir stoppé ces versements pour pousser le Hamas à s'engager sur la voie de la réconciliation.
Mais cette décision n'est pas encore appliquée sur le terrain.
Israël, qui fournit l'électricité à Gaza, avait réduit ses livraisons au territoire palestinien en juin 2017 en affirmant que l'Autorité palestinienne refusait de régler la facture.
Avec AFP