Il n'y avait pas dans l'immédiat d'informations sur d'éventuels dégâts ou victimes suite à ces frappes.
La veille, des suspects ont franchi la clôture érigée à la frontière entre Gaza et Israël et ont déposé des "engins explosifs" qui ont été découverts par l'armée, selon le communiqué.
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Dans cette région près de la frontière entre Gaza et Israël, sept Palestiniens ont été tués et plus de 400 blessés par des soldats israéliens lors de protestations vendredi dernier, une semaine après une journée particulièrement meurtrière lors de manifestations similaires.
L'armée israélienne "observe avec une grande sévérité l'organisation terroriste Hamas tenter de transformer la clôture de sécurité en une zone de combat en tentant d'endommager les infrastructures de sécurité et de défense", a indiqué l'armée dans son communiqué.
Dimanche, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a appelé à la fin du bain de sang dans la bande de Gaza, avertissant que la cour pourrait juger les auteurs de crimes de guerre.
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Israël a fait face à de vives critiques des organisations de défense des droits de l'homme, y compris israéliennes, pour son utilisation de balles réelles contre les manifestants de la "marche du retour" organisée par les Palestiniens.
Le 30 mars, début d'une série de manifestations palestiniennes pour réclamer le retour des réfugiés et la fin du blocus de Gaza par Israël, les violences ont coûté la vie à 19 Palestiniens et blessé quelque 1.400, la journée la plus sanglante depuis la guerre en 2014 entre Israël et le Hamas palestinien.
Avec AFP