Agé de 19 ans, fils de parents d'origine congolaise et témoins de Jéhovah, l'inculpé a été arrêté en possession d'un marteau, d'un couteau de cuisine et d'un drapeau islamique, a été reconnu jeudi coupable du projet de décapitation d'un soldat, devant un tribunal londonien.
Le jury a retenu la déposition de sa fiancée à qui il avait montré ses armes et ses déclarations sur Facebook annonçant sa volonté de "tuer des soldats" avant de mourir en martyr.
Répondant au nom de Brusthom Ziamani, le suspect a assuré que ses menaces relevaient de la pure forfanterie.
Ziamani s'était converti quelque mois avant son interpellation à l’islam.
Il a déclaré avoir été sensibilisé à l'islam via le rap. Chassé du domicile familial, il a ensuite été radicalisé par des membres de la secte des "Muhajirun", qui l'ont recueilli et invité à suivre des prêches dans le sous-sol d'une confiserie halal du sud de Londres.
Un responsable de la brigade antiterroriste, Richard Walton, a estimé que le prévenu incarnait "la menace à laquelle nous sommes aujourd'hui confrontés au Royaume-Uni".
"Ziamani est un garçon impressionnable qui a été radicalisé et a rapidement basculé dans un état d'esprit extrémiste et violent", a-t-il dit en s'estimant convaincu que ses services avaient déjoué "une attaque terroriste horrible dans les rues de Londres".
Deux ans plus tot, Michael Adebolajo, un autre jeune, de nationalité nigériane, a été condamné à perpétuité pour avoir poignardé et tenté de couper la tête un autre soldat britannique.