Au total, plus de 1.200 personnes ont été touchées par le virus H7N9 depuis la première détection en 2013, le taux de mortalité pour les personnes concernées étant de l'ordre de 40%.
Le nombre de cas recensés a brusquement augmenté depuis décembre et les autorités chinoises ont signalé 79 décès en janvier, contre cinq à la même période en 2016.
Selon la FAO, l'organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation, dont le siège est à Rome, la Chine et les pays limitrophes ou faisant commerce -légalement ou non- avec la Chine doivent mettre en place des systèmes de détection et de réaction.
"Il est obligatoire d'établir une surveillance ciblée qui permette de détecter la maladie et d'assainir les fermes et les marchés où se trouvent des oiseaux infectés, en intervenant à des étapes clés tout au long de la chaîne avicole, depuis la ferme jusqu'à l'assiette", a insisté le Dr Vincent Martin, représentant de la FAO en Chine.
La Chine a déjà investi massivement dans la surveillance des marchés depuis 2013, même si le fait que les volailles atteintes par le H7N9 présentaient peu ou pas de symptômes a fortement compliqué les contrôles.
Pour tenter d'endiguer l'épidémie, le commerce de volailles vivantes a été temporairement suspendu dans les métropoles de Canton (sud) et de Changsha (centre), ainsi que dans l'ensemble de la province du Zhejiang (est), avait annoncé en février l'agence étatique Chine nouvelle.
Cependant, de nouveaux éléments recueillis dans la province de Guangdong (sud-est) indiquent que le virus H7N9 est devenu hautement pathogène pour les volailles, avec un taux de mortalité très élevé en 48 heures, ce qui pourrait faciliter la détection, note la FAO.
Compte tenu des risques permanents de mutations du virus, la FAO et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) considèrent aussi comme "primordial" un partage rapide des résultats de la surveillance et des analyses en laboratoire du virus.
Avec AFP