La prolifération de l’eau minérale préoccupe les services en charge de ce secteur. Elle est souvent commercialisée sans aucune autorisation. Les sachets d’eau se vendent dans toutes les boutiques à Conakry.
Il est difficile de chiffrer avec exactitude le nombre d’unités de production à l’échelle nationale.
Zakaria Traoré, directeur de l’office national de contrôle de qualité, explique à VOA Afrique que son service procède à l’analyse.
"Toute unité est fermée après confirmation de l’analyse de l’eau impropre de l’eau", confie-t-il, précisant que son service manque tout de même de moyens logistiques et d’équipements performants.
Dans la capitale, plus de la moitié de la cinquantaine d’unité de production dont les sachets sont commercialisés évoluent dans la clandestinité.
A Conakry, plus de cinquante marques sont proposées, avec pour certaines des noms de quartiers et d’autres celui des villes, des eaux dont pour la plupart des producteurs sont méconnus de grand public.
Une situation qui commence à inquiéter certains Guinéens dans la capitale.
Reportage de Zakaria Camara à Conakry pour VOA Afrique