Membres de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), parti du chef de l'opposition Cellou Dalein Diallo, elles dénonçaient "les arrestations arbitraires" de leurs camarades.
"Libérez nos enfants", "Libérez nos maris", "Non à l'injustice", "Halte à la violence", "Vive la démocratie, vive la liberté, à bas la dictature", pouvait-on notamment lire sur des pancartes brandies par les manifestantes, arborant pour certaines un foulard rouge, symbole de colère.
Les manifestantes se sont adressées aux membres du gouvernement.
Selon l'avocat de l'UFDG, Me Alseny Aminata Diallo, depuis fin septembre, au moins 60 responsables, militants et sympathisants du parti ont été arrêtés dans le pays lors de heurts avec les partisans du pouvoir, durant la campagne mais aussi le jour du scrutin et sont toujours détenus.
Le ministre a réagi en soulignant "la difficulté que nous avons en Guinée à établir la vérité".
"Si l'on veut lutter contre l'impunité dans ce pays, il faut que ceux qui se rendent coupables d'actes répréhensibles répondent devant la justice et, par conséquent, dans nos prisons, ceux qui sont innocents n'ont pas leur place", a-t-il déclaré.
Avec AFP