En Guinée, les syndicats de presse ont fait savoir que le gouvernement du président Alpha Condé a interdit la mention de deux attaques perpétrées la semaine dernière contre la résidence du chef de l’Etat.
Dans une déclaration conjointe, le groupe condamne cette mesure comme une violation de la constitution et réclame “l’annulation pure et simple” de l’interdiction.
Selon la déclaration faite mercredi, le Conseil National de la Communication a publié cette mesure d’interdiction lundi contre “tous les programmes radio-télédiffusés et dans toutes les langues nationales à travers le pays”. Néanmoins, elle affecte toutes les stations de radio, de télévision, ainsi que les publications écrites et sur Internet.
Les autorités guinéennes n’ont ni confirmé ni commenté la déclaration des syndicats.
Les deux attaques contre la résidence privée du président Alpha Condé ont eu lieu, à quelques heures l’une de l’autre, le mardi 19 juillet. Le leader guinéen en est sorti indemne.