La campagne électorale s’étendra jusqu’à samedi 10 octobre à 00H00 locales et GMT.
Huit candidats, dont le président Condé et son adversaire malheureux du second tour de la précédente présidentielle en 2010, le chef de l'opposition Cellou Dalein Diallo, sont en lice.
Depuis la mi-août, Alpha Condé a sillonné la Haute Guinée (est), sa région d'origine avant d'entamer fin août une tournée d'une vingtaine de localités de Moyenne Guinée (centre), bastion électoral de M. Diallo.
Le premier tour de la présidentielle est fixé au 11 octobre. Selon les dispositions légales, "s'il y a lieu de procéder à un deuxième tour de scrutin" présidentiel, "celui-ci est fixé au quatorzième jour après la proclamation des résultats définitifs du premier tour".
Les deux précédents scrutins, la présidentielle de 2010 et les législatives de 2013, ont été émaillés de violences et d'accusations de fraude.
Alpha Condé, ancien opposant qui a connu l'exil et la prison, est le premier président démocratiquement élu de cette ex-colonie française, dirigée jusqu'alors par des pouvoirs autoritaires ou dictatoriaux.
Freddy Nkurikiye, Chef de Mission de Humanitarian dialogue Centre base à Genève, s’est réjoui du lancement de cette campagne mais prévient qu’il y a des lignes rouges à ne pas franchir. Il s’agit d’éviter de tirer sur la fibre ethno-régionaliste comme ce fut le cas, estime-t-il.