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Corruption en Guinée : enquête britannique sur le groupe Rio Tinto


Une boîte aux lettres donnée par la société minière Rio Tinto devant des huttes à l'extérieur de Beyla, en Guinée, le 5 juin 2014.
Une boîte aux lettres donnée par la société minière Rio Tinto devant des huttes à l'extérieur de Beyla, en Guinée, le 5 juin 2014.

Le Serious Fraud Office (SFO), chargé de lutter contre la délinquance financière au Royaume-Uni, a annoncé lundi avoir ouvert une enquête à l'encontre du groupe minier anglo-australien Rio Tinto pour corruption présumée dans la conduite des ses affaires en Guinée.

Le SFO a précisé que cette enquête concernait également les employés du groupe et "ses autres associés" sans préciser de qui il s'agissait.

Le géant minier anglo-australien avait déjà annoncé en décembre 2016 faire l'objet d'une enquête de l'autorité des marchés financiers américains ouverte en 2013 à propos d'une dépréciation de 3 milliards de dollars subie sur des mines de charbon au Mozambique.

Pour justifier cette perte massive, le groupe avait entre autres souligné une révision à la baisse des estimations sur la quantité de charbon à coke contenu dans ses mines mozambicaines de Tete (nord-ouest), mais les autorités mozambicaines avaient fait part de leurs doutes sur les raisons invoquées.

Rio Tinto avait annoncé le 26 juin son choix de vendre ses mines de charbon australiennes au chinois Yancoal à hauteur de 2,69 milliards de dollars (2,31 milliards d'euros).

Avec AFP

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