L’Afp rapporte que beaucoup de commerces et stations-service n'ont pas ouvert ainsi que dans les marchés de Madina, le plus grand de la ville, et Niger, dans le quartier administratif du centre.
L'administration, les banques et le secteur privé ont fonctionné normalement. Les vendeurs à l'étal étaient également visibles comme à l'accoutumée dans les rues et certains marchés.
Si les véhicules étaient rares sur un des principaux axes reliant la grande banlieue au centre-ville, la circulation était en revanche normale sur l'autoroute menant à l'aéroport.
Selon des témoins et une source policière, des jeunes ont tenté d'ériger des barricades mais ils en ont été empêchés par des policiers anti-émeutes déployés sur des axes menant en banlieue. Jusqu'à jeudi en milieu d'après-midi, aucun blessé et aucune arrestation n'avaient été signalés.
L'ancien Premier ministre Sidya Touré, de l'Union des forces républicaines (UFR), un des dirigeants de l'opposition, a estimé "qu'une bonne partie des militants" de l'opposition avait suivi sa consigne.
"Nous allons revenir à d'autres types de manifestations, qui sont beaucoup plus populaires mais je crois que ce qui a été fait aujourd'hui (jeudi) a été bien suivi", a déclaré M. Touré à l'AFP.
L'opposition conteste le calendrier des prochains scrutins annoncé le mois dernier par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), avec la présidentielle en octobre prochain et des élections locales en mars 2016.
Les opposants réclament l'inversion du programme - les locales avant la présidentielle - se fondant sur des accords signés en juillet 2014 avec le gouvernement.
Accusant le régime du président Alpha Condé, élu en 2010, de ne pas respecter ses engagements, ils ont suspendu le 18 mars leur participation au Parlement et à la Céni et avaient appelé à une journée ville morte jeudi, en prélude à une série de manifestation à travers le pays, à des dates non déterminées.La souche H5N1 du virus a tué plus de 400 personnes dans le monde depuis son apparition en 2003.