Fidèle à la position qu'il affiche depuis la première de ces allégations fin février, le puissant gouverneur démocrate de 63 ans a peu après de nouveau écarté l'idée d'une démission.
Assurant "ne pas être au courant" de cette nouvelle accusation, il a répété qu'il attendrait les résultats d'une enquête indépendante sur ces allégations, supervisée par la procureure générale de l'Etat, Letitia James, à l'indépendance incontestée.
"Laissons l'enquête établir les faits, on verra ensuite", a déclaré M. Cuomo lors d'un point de presse téléphonique convoqué peu après la publication de cette nouvelle accusation.
Selon les informations du Albany Times Union, journal de la capitale de l'Etat de New York, ce nouvel épisode de conduite inappropriée présumée a eu lieu dans la résidence officielle du gouverneur à Albany et concerne une employée non identifiée à ce stade.
Si cette dernière n'a pas déposé de plainte formelle, ses allégations ont été transmises au service juridique du gouverneur et aux services de la procureure de l'Etat, a précisé le journal.
Ces nouvelles accusations continuent de fragiliser la position du gouverneur, au pouvoir depuis 10 ans et dont le mandat expire en 2022.
Vu par beaucoup comme un héros de la lutte anti-pandémie en 2020, M. Cuomo, l'un des gouverneurs américains les plus influents, fait désormais l'objet de nombreux appels à démissionner, y compris dans son propre camp démocrate.
Des élus républicains ont amorcé une procédure en destitution devant le parlement de New York, où les démocrates sont majoritaires. Ses chances d'aboutir sont incertaines, une destitution requérant une majorité simple à la chambre basse et les deux-tiers au Sénat.