Dès son arrivée à Moscou, François Hollande s'est rendu au Kremlin pour rencontrer Vladimir Poutine. Il a répété son appel à la création d'une large coalition pour "frapper le terrorisme".
"Cette coalition est absolument nécessaire et c'est là que nos positions coïncident", a répondu Vladimir Poutine, soulignant la nécessité d'unir les efforts et se disant "prêt à cette coopération".
Cette rencontre avec le président russe est une étape cruciale du marathon diplomatique de M. Hollande, qui a reçu dans la matinée à Paris l'Italien Matteo Renzi, après l'Allemande Angela Merkel mercredi. Mardi, il a rencontré Barack Obama à la Maison Blanche, au lendemain d'entretiens avec le Britannique David Cameron, qui a de nouveau appelé jeudi son parlement à autoriser le Royaume-Uni à "étendre" ses frappes contre le groupe Etat islamique, indique l’Afp.
De son côté, Berlin a proposé jeudi une frégate, des avions de reconnaissance et de ravitaillement pour la lutte contre les djihadistes.
Rome a confirmé son "engagement" dans une "stratégie globale", sans préciser son rôle, et en avertissant que la Libye "risque d'être la prochaine urgence".
L'objectif est d'atteindre "en son cœur" Daesh, a souligné M. Hollande mercredi après avoir rallié les États-Unis à une intensification des frappes, et obtenu des 27 partenaires européens de la France qu’ils soutiennent directement ou indirectement la lutte au Moyen-Orient.
La Russie, qui a elle-même proposé une coalition internationale auparavant, agit en solo en Syrie.
Avec Afp