Human Rights Watch estime à plus de 50.000 le nombre d’Africains, des Soudanais et Erythréens pour la plupart, arrivés ces huit dernières années en Israël. Seul un petit nombre a obtenu l’asile.
Pour Bill Van Esveld, représentant de l’ONG, le gouvernement israélien veut qu’ils partent : "Il y a une série de lois qui ne laissent essentiellement que ce choix: rester et se retrouver éventuellement en détention pour une durée indéterminée; ou être renvoyé chez soi."
Ce rapatriement, estime Van Esveld, équivaut à un "refoulement", qui les exposera à des abus.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, les considére non pas comme des réfugiés, mais comme des "infiltrés". Il se dit bien déterminé à expulser tous ceux qui ont pu entrer dans son pays avant l’érection d’une clôture à la frontière avec l’Egypte.