Les huit hommes sont soupçonnés d'avoir provoqué la bousculade en dispersant un spray irritant sur la foule alors rassemblée sur l'une des principales places de la capitale piémontaise.
Le groupe, qui aurait utilisé ce procédé afin de dérober des objets de valeurs sur des spectateurs, serait impliqué dans plusieurs délits similaires lors d'autres rassemblements en plein air.
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Une enquête pour homicides et blessures involontaires, achevée jeudi, vise aussi dans cette affaire la maire de Turin, Chiara Appendino (Mouvement 5 Etoiles, antisystème), ainsi que plusieurs responsables, dont son ex-chef de cabinet et le commissaire de police qui était chargé du maintien de l'ordre public le soir du 3 juin.
Très vite après le drame, Mme Appendino et son équipe avaient été mis en cause pour n'avoir pas pris les mesures de sécurité nécessaires à l'organisation d'un tel événement. La presse avait relevé en particulier l'absence d'un plan d'évacuation d'urgence.
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Quelques minutes avant la fin de la finale opposant la Juventus de Turin et le Real Madrid, un mouvement de panique provoqué par des rumeurs de bombe s'était propagé parmi les quelque 20.000 personnes venues assister à la rencontre diffusée sur écran géant place San Carlo, dans le centre-ville.
La bousculade avait fait un mort, une jeune femme de 38 ans qui avait succombé à ses blessures quelques jours plus tard, ainsi que 1.500 blessés.
Avec Afp