Le chef de l'opposition, Saleh Kebzabo, arrive en deuxième position avec 12,80 % des voix. Laokein Kourayo Medar, maire de Moundou, capitale économique située dans le sud, est en troisième position avec 10,69 % des suffrages.
Plus de six millions d'électeurs étaient inscrits et le taux de participation a été de 71,11 %.
Au total, 13 candidats se présentaient à cette élection dont Idriss Deby, au pouvoir depuis 26 ans, disposant des structures d'Etat et de moyens financiers nettement supérieurs à ses adversaires, était le grand favori.
Sa victoire a été saluée par des coups de canon et des rafales de fusil automatique par les militants de son parti, le Mouvement patriotique du salut (MPS), qui s'étaient donné rendez-vous sur la vaste place de la Nation de N'Djamena, face au Palais présidentiel.
Avant la publication de ces résultats, huit candidats dont le chef de l'opposition avaient accusé le pouvoir de fraude et de "hold-up électoral", estimant qu'aucun candidat "ne peut l'emporter au premier tour" au vu des résultats dont ils disaient disposer.
Le conseil constitutionnel doit avaliser ces résultats dans les prochains jours.