Parlant à la presse alors qu'il repartait pour les les Etats-Unis après avoir assisté à la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang, M. Pence a affirmé que les Etats-Unis et la Corée du Sud restaient unis dans leur opposition au programme nucléaire nord-coréen.
Mike Pence a indiqué que le président sud-coréen Moon Jae-in et lui-même avaient confirmé lors de leur rencontre que Washington et Séoul continuaient à "se tenir ferme" et à coordonner leurs efforts contre les programmes balistique et nucléaire de la Corée du Nord.
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"Il n'y a pas la moindre divergence entre les Etats-Unis, la République de Corée et le Japon sur la nécessité de continuer à isoler la Corée du Nord économiquement et politiquement jusqu'à ce qu'elle abandonne ses programmes nucléaire et balistique", a dit le vice-président américain.
Washington déclare mener une campagne de "pression maximale" sur le régime de Pyongyang. "Comme préalable à tout dialogue", la Corée du Nord doit "mettre la dénucléarisation sur la table", a dit M. Pence sur Twitter.
Ces déclarations américaines interviennent alors que les JO de Pyeongchang, après des mois de silence sur la participation même de la Corée du Nord à l'événement, donnent lieu à un rapprochement spectaculaire entre Séoul et Pyongyang.
Le Nord est en pleine offensive de charme, envoyant au Sud athlètes, artistes, pom-pom girls et délégation de haut niveau.
Le président sud-coréen a reçu à déjeuner Kim Yong Nam, chef de l'Etat de Corée du Nord aux fonctions largement honorifiques, et plus haut dignitaire nord-coréen à s'être jamais rendu au Sud.
Et le numéro un nord-coréen Kim Jong Un a invité samedi le président Moon à un sommet à Pyongyang.
L'invitation a été transmise par Kim Yo Jong, la soeur du dirigeant nord-coréen, présente au Sud pour les JO d'hiver inaugurés vendredi, selon un porte-parole de la Maison Bleue, la présidence sud-coréenne.
M. Kim est prêt à rencontrer M. Moon "aussi tôt que possible". Le président sud-coréen n'a pas réagi immédiatement à cette invitation. Son porte-parole Kim Eui-kyeom a demandé que soient créées "les bonnes conditions" pour une telle visite.
Avec AFP