Le Nicaragua et le Honduras, avec respectivement 21 et 14 morts, payent le plus lourd tribut. Cinq personnes ont également péri au Guatemala, deux en Colombie, une au Panama et une au Salvador.
Selon l'Unicef, environ 4,6 millions de personnes, dont 1,8 millions d'enfants, sont affectées en Amérique centrale par les conséquences du passage de Iota qui a touché terre lundi dans le nord du Nicaragua en catégorie 5, la plus élevée.
Dans ce pays, les habitants de Bilwi (nord-est), une des villes les plus touchées, étaient toujours jeudi sans eau ni électricité, avec des pénuries d'aliments, selon une équipe de l'AFP présente dans la zone.
Dans le département de Matagalpa (nord), où neuf personnes, dont six enfants, ont péri mardi dans un glissement de terrain, les recherches ont repris pour tenter de retrouver des disparus.
Selon le gouvernement du Nicaragua, l'ouragan a fait des "dégâts catastrophiques" sur les infrastructures de ce pays parmi les plus pauvres de la région.
Au Honduras, où 14 personnes sont mortes dans des glissements de terrain dans le département de Lempira (ouest), les secours poursuivaient également leurs recherches pour identifier de nouvelles victimes, selon les autorités.
Au Guatemala, trois personnes sont également portées disparues. Plus de 3.500 habitants ont dû être mis à l'abri alors que plus de 2.600 maisons ont été endommagées.
Iota a balayé l'Amérique centrale deux semaines après le passage d'un autre ouragan dévastateur, Eta, qui a fait 200 morts et touché 2,5 millions de personnes.