Plus de huit mois après le lancement de l'offensive pour reprendre Mossoul à l'EI, les jihadistes ne contrôlent plus qu'une petite zone sur la rive ouest de la deuxième ville du pays, mais ils opposent une résistance féroce, avec une multiplication d'attentats suicide ces derniers jours.
M. Abadi a félicité son peuple, les forces de sécurité et les chefs religieux chiites "pour avoir réussi cette victoire majeure à Mossoul", dans une déclaration à la télévision mardi soir.
Mais dans la vieille ville de Mossoul, le son des armes automatiques, des tirs de mortier et des bombardements aériens mercredi montraient bien que la bataille n'était pas encore terminée.
Les forces irakiennes ont lancé le 17 octobre la bataille pour reconquérir Mossoul prise par l'EI en 2014. Ils ne seraient aujourd'hui plus que quelques centaines de jihadistes, dont une majorité d'étrangers, encerclés dans un petit secteur de la vieille ville.
Toutefois, une perte de Mossoul ne marquera pas la fin de la guerre contre l'EI qui contrôle toujours plusieurs zones en Irak et en Syrie voisine.
Avec AFP