Quelque 450 conseillers militaires américains, la plupart membres des forces spéciales, se trouvent actuellement en Irak pour soutenir l'assaut de l'armée irakienne sur Mossoul, dernier grand bastion du groupe Etat islamique (EI).
Ces soldats américains ne sont pas censés combattre mais ils se sont suffisamment rapprochés du front ces dernières semaines pour être visés par des attaques, a expliqué le colonel John Dorrian, un porte-parole de la coalition internationale menée par les Etats-Unis.
"Ils ont essuyé des tirs en différentes occasions. Ils ont riposté en différentes occasions, dans et autour de Mossoul", a-t-il dit aux journalistes lors d'un vidéoconférence depuis Bagdad.
Le colonel John Dorrian a refusé de préciser si des soldats américains avaient été blessés dans ces attaques.
L'ancien président américain Barack Obama avait autorisé l'envoi de troupes en Irak en 2014, soulignant toutefois que ces militaires seraient déployés seulement en tant que conseillers.
"On leur demande de tenter d'être positionnés là où (les attaques) sont rares et ont peu de chance de se produire", a précisé le porte-parole de la coalition.
Ces attaques "arrivent parfois. Croyez-moi, nos soldats sont capables de se défendre et le feront avec vigueur si nécessaire", a-t-il ajouté.
Quatre jours après le lancement de l'opération sur Mossoul-Ouest, les forces irakiennes se préparaient mercredi à lancer l'assaut sur l'aéroport de la deuxième ville du pays.
"Il est vrai que nous opérons plus près et plus profondément au coeur des lignes irakiennes", avait reconnu lundi le commandant de la coalition, le général Stephen Townsend. "Nous avons ajusté notre position pendant la bataille pour l'Est de Mossoul et envoyé des conseillers un peu plus en avant", avait-il précisé.
Avec AFP