Mercredi, dix gardes-frontières ont péri dans la région de Mirjaveh dans la province du Sistan-Balouchistan (sud-est), a rapporté le site de la télévision d'Etat Irib. Un premier bilan avait fait état de huit morts.
Selon les autorités iraniennes, des rebelles ont mené cette attaque depuis le territoire pakistanais.
"Comme vous le savez, un groupe rebelle armé s'est introduit en territoire iranien depuis le Pakistan et lors d'un accrochage avec les gardes-frontières, dix d'entre eux sont tombés en martyrs", a écrit M. Rohani dans une lettre adressée au Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, selon Irib.
"Nous attendons que les responsables de cette attaque terroriste soient arrêtés et jugés", a-t-il ajouté.
Après cette attaque, l'ambassadeur du Pakistan à Téhéran a été convoqué au ministère des Affaires étrangères.
En juillet 2016, quatre gardes-frontières avaient été tués à la frontière pakistanaise.
Selon les médias iraniens, des jihadistes membres du groupe extrémiste Jaïsh al-Adl mènent régulièrement des opérations armées dans la province du Sistan-Balouchistan. Téhéran accuse ce groupe d'être lié à Al-Qaïda et de s'infiltrer en Iran depuis le Pakistan.
L'Iran, dont la population est à plus de 90% chiite, compte aussi des minorités sunnites dans certaines provinces frontalières, notamment au Kurdistan (nord-ouest), au Sistan-Balouchistan et au Khouzistan (sud-ouest).
Avec AFP