Une vingtaine d'organisations y figurent, dont onze européennes, comme BDS France, Palestine Solidarity Campaign ou l'Association France-Palestine Solidarité.
"La publication de cette liste est un pas supplémentaire dans la lutte contres les tentatives de délégitimer Israël et dont le but est la destruction de l'Etat d'Israël comme un état juif", a indiqué le ministre de la Sécurité intérieure et des Affaires stratégiques, Guilad Erdan, selon un communiqué de son bureau.
"Aucun pays n'accepterait de laisser entrer sur son territoire des personnes qui veulent lui nuire", a-t-il ajouté.
En mars, le Parlement israélien avait voté une loi interdisant l'entrée en Israël des partisans du mouvement "Boycott, désinvestissements, sanctions" (BDS), qui milite en faveur d'un boycott économique, culturel et scientifique d'Israël jusqu'à ce que cesse l'occupation des Territoires palestiniens.
"Aucun visa ou autorisation de séjour (...) ne sera accordé à une personne n'étant ni un citoyen israélien ni un résident permanent si elle, ou l'organisation ou l'institution dans laquelle elle milite, a sciemment lancé un appel public à boycotter l'Etat d'Israël ou s'est engagée à prendre part à un tel boycott", précisait cette loi.
Israël accuse le mouvement "BDS" d'antisémitisme, ce que celui-ci dément.
Le président israélien Reuven Rivlin a par ailleurs félicité la ministre norvégienne des Affaires étrangères Ine Eriksen Soreide, en visite en Israël, d'avoir "fait face aux organisations appelant au boycott d’Israël" dans son pays.
"Le mouvement BDS contribue à augmenter la haine et symbolise tout ce qui est opposé au dialogue, au débat et au progrès", a déclaré M. Rivlin, selon un communiqué de la présidence israélienne.
Avec AFP