"Nous avons affaire à un acte de terrorisme footballistique de la part de la fédération palestinienne de football et de son président. Il ne s'agit plus simplement d'un discours de plus devant le congrès (de la Fifa) ou d'une proposition de plus à l'agenda, mais de menaces contre les joueurs de football venant en Israël", a dit devant la presse le vice-président de la fédération israélienne Rotem Kamer.
-Un geste de paix pour la fédération argentine-
Le président de l'Association argentine de football (AFA) Claudio Tapia a, pour sa part, assuré un peu plus tôt que l'annulation du match Israël-Argentine, servant à préparer le Mondial-2018, répondait à des considérations sécuritaires et que la décision devait être comprise comme un geste pacifique.
"Ma responsabilité comme président de l'AFA est d'œuvrer pour la sécurité de mes gens, c'est pour cela que j'ai pris cette décision. J'espère que ce sera perçu comme une contribution à la paix mondiale, le football est un jeu et va au-delà des religions", a déclaré à la presse depuis Barcelone le patron du football argentin.
La sélection argentine est depuis le 31 mai en stage de préparation en Catalogne.
Le dirigeant argentin a jouté : "les actions et les menaces nous ont conduits à prendre la décision de suspendre la rencontre".
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Il s'est dit désolé pour les passionnés de football qui avaient acheté un billet pour le match de samedi à Jérusalem et espéraient voir la sélection argentine. "Nous demandons pardon aux Argentins qui vivent en Israël et à la communauté israélienne", a-t-il dit.
Claudio Tapia a conclu son intervention en laissant la porte ouverte à un match amical contre Israël plus tard en 2018. La presse argentine évoque octobre.
Avec AFP