Le président de la Côte d'Ivoire a exhorté le Ghana à arrêter et remettre les Ivoiriens accusés de crimes lors des violences post-électorales dans son pays. Alassane Ouattara a fait la demande jeudi au cours d'une visite au Ghana pour des pourparlers avec le président John Atta Mills.
Les Nations Unies estiment qu'au moins 3.000 personnes ont été tuées dans le conflit qui a suivi la victoire de M. Ouattara aux élections de 2010, victoire contestée jusqu'au bout par le président sortant Laurent Gbagbo. Les combattants pro-Ouattara ont finalement pris le contrôle du pays, avec l'aide de troupes internationales. Quant à M. Gbagbo, il a été arrêté et se trouve maintenant en résidence surveillée.
Le président Ouattara a lancé, la semaine dernière, un effort de réconciliation visant à unifier la nation, tandis que le gouvernement prévoit la tenue d'élections législatives en décembre.
Également cette semaine, la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, a autorisé son procureur en chef à ouvrir une enquête sur les possibles crimes de guerre commis en Côte d'Ivoire pendant la période post-électorale.
Alassane Ouattara veut l'extradition par le Ghana des Ivoiriens accusés de crimes dans leur pays
Cette semaine, la Cour pénale internationale basée à La Haye a autorisé son procureur en chef à ouvrir une enquête sur les possibles crimes de guerre commis en Côte d'Ivoire pendant la période post-électorale.