Après quatre mois de lutte pour le pouvoir, Laurent Gbagbo a été arrêté lundi. Les forces pro-Ouattara ont placé le président sortant en détention à la suite d’une attaque sur sa résidence où il était retranché.
Alain Toussaint, un conseiller de Laurent Gbagbo en France a déclaré au service français de la Voix de l’Amérique que les forces spéciales françaises ont arrêté le président sortant ivoirien lundi, dans sa résidence à Abidjan. L'ambassadeur de France, Jean-Marc Simon, a confirmé cette arrestation mais il a affirmé qu’elle avait été effectuée par les forces d’Alassane Ouattara. Aucun membre du personnel onusien n’a été impliqué dans l’assaut final, a affirmé un porte parole des Nations Unies.
Depuis plusieurs mois, le président sortant, refusait de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l’élection de novembre dernier par la communauté internationale. Il était retranché dans la résidence présidentielle avec un groupe de soldats le soutenant. D’après un porte parole de l’ONUCI, la mission onusienne en Côte d’Ivoire, environ 300 gardes l’entouraient.
Après son arrestation Laurent Gbagbo et sa femme Simone ont été conduits à l’Hôtel Golf, le quartier général de son rival, Alassane Ouattara, a expliqué un porte parole des forces pro-Ouattara au service français de la Voix de l’Amérique. Seydou Ouattara, a ajouté que des opérations sont en cours pour trouver les partisans de Laurent Gbagbo, tel que Charles Ble Goude, le dirigeant du mouvement des Jeunes Patriotes.
Alain Le Roy, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, a explique que Laurent Gbagbo est actuellement retenu par les forces pro-Ouattara mais qu’il a demande la protection de l’ONU.
