"Vahid veut la vérité, il est profondément touché, il se sent trahi", a déclaré à l'AFP l'avocat de Halilhodzic, Lionel Vincent, estimant que "la décision de la JFA n'est pas valide, légalement parlant".
"On est prêts à engager une action légale, si l'on n'obtient pas la vérité de la JFA, on ira la chercher auprès d'un juge", a poursuivi l'avocat de l'ex-sélectionneur du Japon.
Lors d'une conférence de presse à Tokyo, Halilhodzic s'en est ouvertement pris au président de la JFA Kozo Tashima, qui aurait justifié le limogeage en raison de problèmes entre le coach et des joueurs cadres.
"Pourquoi, moi le premier concerné, pourquoi le président (de la Fédération) ne m’a pas convoqué pour m'expliquer +Vahid, il y a des problèmes+", a lancé l'entraineur franco-bosnien âgé de 65 ans.
"C’est un manque total de respect vis-à-vis de moi", a-t-il poursuivi. "Je pense que la JFA (Fédération japonaise de football) a pris un gros gros risque."
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Nommé en mars 2015, Vahid Halilhodzic estime avoir rempli sa mission en qualifiant les "Samourai Blues" pour leur sixième Mondial de rang. Et dit avoir reçu de nombreuses marques de soutien de la part du public japonais.
Avec AFP