Au cinquième jour de compétition, le géant asiatique a déjà conquis cinquante médailles d'or et continue ainsi de caracoler en tête du tableau des nations, bien loin devant la Grande-Bretagne (63 médailles, dont 28 titres), talonnée par l'Ukraine (61, dont 22 titres) qui a connu un lundi doré, riche de quatre titres, deux en escrime (sabre), un en athlétisme (200 m) et un en natation (100 m papillon).
Le Brésil a lui collectionné l'argent, à six reprises: en athlétisme (200 m, longueur, relais 4x100 m messieurs), en tennis de table, en natation (50 m libre) et en boxe mixte.
Le pays hôte a en outre engrangé trois nouvelles médailles d'or, notamment grâce à Daniel Dias, tête d'affiche de la natation brésilienne paralympique, sacré pour la deuxième fois à Rio, sur 50 m libre, après un premier titre obtenu sur 200 m libre. Le nageur conforte ainsi son statut de sportif paralympique brésilien le plus récompensé.
Une moisson qui permet au Brésil, qui compte 35 médailles, dont neuf en or, de remplir pour l'instant l'objectif qu'il s'était fixé avant l'ouverture de ces Jeux paralympiques à domicile: une place dans le Top 5.
Médaillée d'argent au lancer du poids, l'Indienne Deepa Malik, paraplégique, est elle devenue, à 45 ans, la première femme de l'histoire de son pays récompensée aux Jeux paralympiques.
"Je suis aux anges, je suis tellement heureuse de pouvoir apporter cette médaille à mon pays (...) C'est énorme. Je la dédie à mes filles, à mon mari, à mon entraîneur, à mon pays", a réagi Malik, passée de la natation à l'athlétisme en 2009.
Avec AFP