Le 4X400 m avait été remporté par les États-Unis devant la Russie et la Jamaïque, l'Ukraine terminant au 4e rang devant la Grande-Bretagne et la France.
Antonina Krivoshapka qui avait également terminé 6e en finale du 400 m, a été disqualifiée en raison de la présence de turinabol, un stéroïde anabolisant, à la suite de nouvelles analyses d'échantillons prélevés à l'époque.
Une autre athlète, la lanceuse de poids russe, Vera Ganeeva, 23e aux JO de Londres a été disqualifiée pour dopage ainsi qu'un boxeur turc, Adem Kilicci, 5e dans la catégorie 69-75 kg, tout deux positifs au turinabol, a ajouté le CIO.
Ces disqualifications interviennent à la suite de nouvelles analyses d'échantillons prélevés à la fois lors des JO de Pékin et Londres.
Au total, sur les Jeux de Pékin 2008 et de Londres 2012, le CIO a déjà fait réanalyser 1.243 échantillons grâce à des méthodes scientifiques qui ont évolué depuis et sur la base d'informations ciblées recueillies depuis l'été 2015.
Parmi les athlètes positifs aux JO de Pékin, le sprinteur jamaïcain Nesta Carter qui a entraîné la disqualification du relais 4X100 m de la Jamaïque, champion olympique. L'icône de l'athlétisme mondial, Usain Bolt, avait ainsi perdu l'une de ses 9 médailles d'or obtenues en 3 éditions des JO.
Début décembre, Richard Budgett, le directeur médical du CIO, avait indiqué s'attendre à "de nombreux nouveaux cas" de dopage, révélés par le programme de réanalyse d'échantillons prélevés aux Jeux de Londres-2012. Fin décembre, le nombre total de résultats positifs confirmés par réanalyse en 2016 s'élevait à 101.
L'haltérophilie arrive largement en tête au nombre de nouveaux cas positifs, devant l'athlétisme, puis la lutte et le cyclisme.
Avec AFP