Le Comité international olympique "fera tout pour garantir la santé" des participants aux jeux Olympiques de Rio face au virus Zika, qui frappe avant tout le Brésil, a indiqué jeudi son président, Thomas Bach, lors d'une visite à Athènes.
M. Bach a toutefois minimisé les risques que pourraient poser cette épidémie lors des Jeux, soulignant qu'ils se tiendront, en août "pendant l'hiver brésilien, dans des conditions climatiques différentes" qu'actuellement.
Le CIO va "dès aujourd'hui ou demain faire une note aux comités nationaux sur la manière de faire face au problème et d'informer les athlètes" a ajouté M. Bach, venu en Grèce pour témoigner de sa solidarité avec les réfugiés qui y transitent.
Il a rappelé que la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, avait appelé mercredi les pays d'Amérique latine et des Caraïbes à adopter une stratégie régionale pour combattre le virus, et annoncé une réunion des ministres de la Santé du Mercosur mardi prochain en Uruguay.
Le virus Zika - transmis par le moustique tigre, l'Aedes aegypti, qui peut aussi être porteur de la dengue et du chikungunya - provoque des symptômes grippaux bénins. Il n'y a ni traitement préventif, ni vaccin.
Chez les femmes enceintes, le virus peut être transmis au foetus et est soupçonné d'entraîner des malformations congénitales graves, telles que la microcéphalie, voire la mort.
Le Brésil est le pays le plus touché, avec 3.893 cas de microcéphalie (dont 49 décès), contre seulement 147 en 2014.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Zika, déjà présent dans 21 des 55 pays du continent américain, va continuer à s'étendre, "un sérieux sujet d'inquiétude, étant donné surtout le lien éventuel entre une infection pendant la grossesse et des bébés nés avec une petite tête".
Avec AFP