Il s'agit de la plus forte mortalité liée à cette épidémie depuis 2009, lorsque 2060 personnes en étaient décédées sur toute l'année.
Entre le 3 janvier et le 11 juin 2016, un total de 5214 personnes ont contracté la grippe A.
Cette maladie tend à ressurgir dans les mois de mai et juin, lorsque les températures se mettent à chuter. Mais le regain a débuté cette année avant la fin de l'été austral et a déjà atteint la quasi-totalité des 27 Etats régionaux du pays, ce qui a pris les autorités au dépourvu.
"Comme l'épidémie a ressurgi en avance, la population vulnérable, non vaccinée, s'est retrouvée sans protection. Dès qu'on s'est mis à distribuer le vaccin, les cas ont diminué", a expliqué au site d'informations G1, Caio Rosenthal, de l'Institut d'infectiologie Emilio Ribas.
La moitié des cas déclarés s'est concentrée dans la région sud-est du Brésil (2606 infectés dont 540 décès), en grande majorité dans l'Etat de Sao Paulo (2197 et 434).
A Rio de Janeiro, ont été répertoriés 150 cas dont 44 morts.
Le Brésil connaît également une autre épidémie avec le virus Zika, transmis par le moustique Aedes aegypti et similaire à la dengue. Zika entraîne une microcéphalie du fœtus chez les femmes enceintes.
Jusqu'au 18 juin, 1616 cas de microcéphalie ont été enregistrés au Brésil. Les autorités ont prévu une probabilité minime d'infection au Zika parmi le demi-million de touristes attendus pour les jeux Olympiques, en raison de la chute de la température.
Le golfeur nord-irlandais Rory McIlroy, N°4 mondial, a néanmoins annoncé mercredi qu'il renonçait à participer aux JO en raison du risque d'être infecté par ce virus.
Avec AFP