A deux semaines de la date butoir, locataire de la Maison blanche a déroulé un discours très pédagogique, mais également très politique.
Joe Biden prévient que si les Etats-Unis entrent en défaut de paiement, les taux d'intérêt vont monter, les retraites seront menacées, de même que les salaires de certains fonctionnaires. Les prestations sociales des vétérans seront aussi remises en question, a-t-il-dit.
Et si cela arrive, accuse le président, ce sera la faute d'une opposition républicaine "dangereuse" et "irresponsable".
"Ne vous mettez pas en travers du chemin", a-t-il réclamé, au moment où les démocrates essaient de faire passer un texte augmentant la capacité d'endettement du pays et écartant un défaut.
Le parti démocrate dispose d'une majorité trop mince pour pouvoir "relever le plafond de la dette" avec ses seules voix, si le parti républicain décide de faire obstruction au Sénat.
Les législateurs ont relevé ou suspendu au moins 78 fois ce "plafond de la dette" depuis 1960.
Il s'agit du seuil maximum légal accordé par le Congrès en matière d'emprunt. Actuellement fixé un peu au-dessus de 28.000 milliards de dollars, le Trésor estime qu'il sera atteint le 18 octobre.