SAO PAULO —
Dans le poumon économique brésilien, les activités ont repris depuis mardi. La grève qui a paralysé Sao Paolo et inquiété la planète football, est encore dans tous les esprits.
Les commerçants du centre-ville espèrent pouvoir se rattraper avec la coupe du monde et ses touristes venus du monde entier. Maria Elizabeth tient un kiosque près de la station Republica : " J’ai vraiment souffert de cette grève. J’habite à Santana au nord de la ville. Je dépends beaucoup du métro pour me déplacer. Tout le monde a été affecté, mes ventes ont chuté, les clients ne venaient pas à cause de cette grève."
A Itaquera, où aura lieu le match d’ouverture Brésil-Croatie, on a mis les bouchées doubles depuis lundi. Officiellement, l’Arena Corinthians est prête mais de nombreux ouvriers travaillent encore sur le site : les bâches, les ascenseurs de chantier sont bien visibles.
La pelouse, aux abords du stade, vient d’être posée et les jardiniers tentent de combler le retard. Les retards, c’est justement ce qui est fortement reproché depuis des mois au comité d’organisation brésilien
Rafael Alcadipani est un professeur brésilien. "Depuis cinquante ans, il y a eu des coupes du monde dans d’autres pays et personne n’a autant posé de problèmes à la FIFA que le Brésil. C’est un message fort envoyé au monde. Les Brésiliens n’acceptent pas le mode de gouvernance du football mondial. Il faut changer la FIFA pour que le football redevienne populaire à nouveau", selon lui.
Les commerçants du centre-ville espèrent pouvoir se rattraper avec la coupe du monde et ses touristes venus du monde entier. Maria Elizabeth tient un kiosque près de la station Republica : " J’ai vraiment souffert de cette grève. J’habite à Santana au nord de la ville. Je dépends beaucoup du métro pour me déplacer. Tout le monde a été affecté, mes ventes ont chuté, les clients ne venaient pas à cause de cette grève."
A Itaquera, où aura lieu le match d’ouverture Brésil-Croatie, on a mis les bouchées doubles depuis lundi. Officiellement, l’Arena Corinthians est prête mais de nombreux ouvriers travaillent encore sur le site : les bâches, les ascenseurs de chantier sont bien visibles.
La pelouse, aux abords du stade, vient d’être posée et les jardiniers tentent de combler le retard. Les retards, c’est justement ce qui est fortement reproché depuis des mois au comité d’organisation brésilien
Rafael Alcadipani est un professeur brésilien. "Depuis cinquante ans, il y a eu des coupes du monde dans d’autres pays et personne n’a autant posé de problèmes à la FIFA que le Brésil. C’est un message fort envoyé au monde. Les Brésiliens n’acceptent pas le mode de gouvernance du football mondial. Il faut changer la FIFA pour que le football redevienne populaire à nouveau", selon lui.
Les ratés de l’organisation n’ont pas empêché les supporters de se préparer dans la joie à cette ouverture du Mondial. Ils sont nombreux ce mercredi à se prendre en photo pour marquer l’évènement.
Petits et grands ne rêvent que de ca. Maria et Mario sont venus specialement du Chili : " Je suis très contente, ce pays est merveilleux, les gens sont très aimables, attentionnés et adorables", s'exclame cette dame.
La fête est déjà dans tous les esprits, il ne manque plus que le coup de sifflet de l’arbitre pour commencer
Petits et grands ne rêvent que de ca. Maria et Mario sont venus specialement du Chili : " Je suis très contente, ce pays est merveilleux, les gens sont très aimables, attentionnés et adorables", s'exclame cette dame.
La fête est déjà dans tous les esprits, il ne manque plus que le coup de sifflet de l’arbitre pour commencer