Deux corps avaient été retrouvés près du lieu de son enlèvement, mais après identification, son épouse était formelle : aucun des deux cadavres n’était celui de son époux. Selon de rédacteur en chef d’Iwacu, un black-out sera observé toute cette semaine et une plaque dédier à leur confrère sera inauguré jeudi afin de le garder présent dans les esprits.
Sur VOA Afrique, Agnès Ndirubusa, une collègue de Jean Bigirimana, explique que cet enlèvement est un retour en arrière pour la presse burundaise.
"On se dit que c’est Jean aujourd’hui peut être nous demain. Qu’est ce qui s’est passé ? C’est triste et voilà on essaie de vivre avec, on essaie de faire notre travail", explique Agnès Ndirubusa.
Le groupe Iwacu est l'un des rescapés de la "purification par le feu" de mai 2015 qui avait visé nombreux médias indépendants burundais.
Jean Bigirimana est marié et père de deux enfants.